Comment sont choisis les quartiers prioritaires ?
Les quartiers prioritaires concernés sont désignés par l’État, via l’Agence nationale de rénovation urbaine, sur la base du dossier de candidature préparé par l’Agglo. Ce dossier ultra argumenté dresse un état des lieux des quartiers et prend en compte la vétusté des immeubles, la mauvaise isolation thermique des logements, l’état de l’espace public…
Combien de logements seront concernés par les démolitions ?
Au total, l’État a acté la démolition de 476 logements sociaux à Valence, sur la base de deux critères : la vétusté et la dangerosité des habitations. Cela concerne principalement des « barres », qui ont mal vieilli. L’objectif de ces démolitions à terme est également d’aérer les quartiers.
Les logements sociaux démolis seront-ils remplacés ?
À Valence, 305 nouveaux logements sociaux moins hauts et plus intimes verront le jour en lieu et place des immeubles démolis. Il faut ajouter à cela 200 logements non-sociaux de promoteurs privés qui devraient apporter davantage de mixité.
Les logements anciens restants seront-ils rénovés ?
Une partie des logements situés dans le périmètre d’action du PRU fera l’objet de rénovation. Il s’agit souvent de travaux liés à l’isolation thermique, les menuiseries, portes et fenêtres, le mode de chauffage… L’enjeu est double : réduire le coût de la facture d’énergie pour les habitants et respecter l’environnement.
Qu’est ce que la “résidensialisation” des quartiers ?
Les espaces privatifs situés autour des habitations collectives vont faire l’objet d’une sécurisation et d’une privatisation des accès. L’objectif est de favoriser une meilleure organisation du stationnement en pied d’immeuble, une meilleure accessibilité des cheminements piétons ainsi qu’une gestion plus efficace des déchets ménagers… En bref, plus de confort pour les habitants.
Qu’est-il envisagé pour les espaces publics ?
De nombreux aménagements sur l’espace public viendront enrichir le projet de renouvellement urbain des quartiers concernés. Cela se traduira par des aménagements piétons et vélos, des espaces végétalisés et des aires de jeux pour revaloriser les lieux à l’abandon ou squattés. L’idée est de redonner à l’espace public son rôle de lien social, de lieu de convivialité pour les familles.
Et les équipements publics ?
Écoles, crèches, gymnases… Ces équipements font aussi l’objet de réhabilitations. Objectif : réduire les dépenses de consommation d’énergie à tous les niveaux et améliorer le confort des bâtiments pour les usagers.
Comment sont financés ces grands chantiers ?
Le coût total de ces aménagements s’élève à 114 millions d’euros répartis sur 10 ans. L’État, via l’Anru, finance 25 millions d’euros du projet. Un soutien indispensable et exceptionnel.
Au thauffage… L’enjeu est double : réduire le coût de la facture d’énergie pour les habitants et respecter l’environnement