Le Théâtre de la Ville

Le Théâtre propose une saison culturelle de qualité renouvelée chaque année et complémentaire aux autres équipements culturels : musique classique, musiques actuelles, comédie et humour, pour tout public.

Publié le – Mis à jour le

Adresse : Place de la Liberté 26000 Valence

Informations : La billetterie du théâtre est ouverte du mardi au vendredi de 13h30 à 18h et 1h30 avant chaque représentation les jours de spectacle.

Horaires : Ouverture du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h.

theatre.valence.fr

Billetterie en ligne

Un lieu ouvert

Autour des spectacles et des artistes invités, le Théâtre de la Ville et ses partenaires mettent en place des actions de médiation, de découverte et d’accompagnement des pratiques artistiques, en direction des publics scolaires et de tous les publics.

Depuis 2022, le Théâtre de la Ville continue son action pour rendre la musique classique accessible au plus grand nombre, à travers les mardis de la musique de chambre.

Des concerts gratuits, à l’heure de l’apéritif, pour tous ceux qui veulent découvrir la magie de la musique classique en toute simplicité.

Une saison, des festivals

Au-delà de sa programmation annuelle, le Théâtre de Ville accompagne également les pratiques amateurs et se fait le complice de temps forts et de festivals qui rythment tout au long de l’année la vie culturelle du bassin valentinois.

Autant de portes ouvertes sur toutes les facettes du spectacle vivant, que ce soit la musique, la danse, l’humour, le théâtre et les pratiques amateurs : Rock This Town, Jazz Sur le Grill, Drôme de Guitares, Danse au fil d’avril, Humour nomade, Le Festival du Quai, La Movida, Le Festival d’un jour, Arts & Facs et Le Festival de théâtre amateur.

Le Théâtre de la Ville de Valence est un monument emblématique pour les Valentinois.

Au 19e siècle, la Ville s’engage dans une politique de grands réaménagements urbains. La première pierre d’un théâtre digne de ce nom est posée à Valence en 1827.

Il n’y avait jusqu’alors qu’une modeste salle de spectacles installée dans l’ancienne chapelle Notre Dame après la Révolution puis dans l’Hôtel de Mars, ancien manège pour la cavalerie (emplacement actuel des immeubles entre la rue Balthazar Baro et le Boulevard Vauban, face à l’actuelle préfecture). Valence, ville militaire, se doit notamment de divertir ses gradés.

Le 31 mars 1824, la Ville accepte la demande d’un groupe de citoyens, réunis en une société d’actionnaires désireux de construire un théâtre à ses frais, sur un terrain de 17 m de large sur 50 m de long, en démolissant la chapelle et la cure du couvent Sainte-Marie donné à la Ville par Napoléon, où se trouve déjà l’Hôtel de ville.

Après dix ans de travaux, le bâtiment, conçu au départ par l’architecte-voyer de la Ville Etienne Javelas, mais modifié deux fois, sort de terre. Il n’est pas terminé lorsqu’il accueille en 1835 ses premières représentations.

De nombreuses difficultés, techniques et financières, ont ralenti les travaux et obligent la Ville à apporter sa contribution pour achever l’édifice.

L’inauguration officielle a lieu le 3 juin 1837 avec au programme La Dame blanche, opéra-comique de Boïeldieu (musique) et Scribe (paroles), et la comédie-vaudeville La Marraine de Scribe, Lockroy et Chabot. Le théâtre est alors l’occasion pour les dames de la bourgeoisie de sortir. Il accueille également des bals où le tout-Valence vient se divertir.

Apres son rachat par la Ville en 1867, des travaux intérieurs de rajeunissement du bâtiment sont entrepris entre 1885 et 1887, à la demande du maire Joseph Belat, sous la houlette d’un autre architecte-voyer Louis Jacquier : modification des escaliers d’accès, de la scène, déplacement des loges d’honneur latérales en raccourcissant les galeries,… pour apporter plus de confort et surtout une meilleure visibilité et acoustique.

Quant au café, installé au rez-de-chaussée, il disparaît pour offrir plus d’espace à l’accueil du public.

Avec les travaux de 1886, la salle transformée et mieux adaptée se dote d’un nouveau décor. Les loges sont ornementées de cariatides et atlantes.

Petits salons particuliers, l’un réservé au maire et l’autre au préfet, elles isolent la « bonne compagnie » du commun des mortels, tout en l’exposant au regard des spectateurs.

Aux balustrades des galeries, des gypseries blanches et or décorent des panneaux sur lesquels alternent des chutes de feuillage, des médaillons en camée et des cartouches portant des noms de compositeurs célèbres. Le plafond à coupole, traité en trompe-l’œil d’architectures et vases de fleurs se découpant sur un ciel bleu aux nuées roses, cite les quatre genres, tous présents dans la programmation du théâtre : drame, comédie, opéra et vaudeville.

Un esprit populaire avec lequel renoue aujourd’hui la saison culturelle proposée par la Ville de Valence.

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